L Exploration Biologique

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INTRODUCTION : C’ C’es estt se seul ulem emen entt ap aprè rès s un une e an anam amnè nèse se ap appr prof ofon ondi die e et un ex exam amen en clin cliniq ique ue méthodique que le praticien peut décider quels lests doivent être effectués. Avant de prescrire une analyse analyse biologique, il faut donc évaluer s sii les résultats clarifient ou n non on le diagnostic provisoire.

" " " "

ndications ! " #our confirmer ou infirmer le diagnostic d’une lésion ou d’une maladie de la muqueuse buccale, des maxillaires ou de la denture. " #o #our ur ét étab abli lirr le diag diagno nost stic ic de ma mala ladi dies es syst systém émiq ique ues s po pouv uvan antt av avoi oirr le leur urs s premières manifestations au niveau de la cavité buccale ! diabète, anémie, leucémie $ etc. lorsque la responsabilité responsabilité du traite traitement ment incombe direc directement tement au chirurgien" dentiste. %& types d’examens peuvent être prescrits ! 'x 'xa ame men ns héma mato tolo log giqu iques es.. 'x 'xa ame men ns b bio ioc chimi himiq que ues s. 'x 'xam amen ens s mi micr crob obio iolo logi giqu ques es.. 'x 'xa ame men ns m my ycolo ologiq giques es..

" "

'x 'xa ame men ns im immu muno nolo log gique iques. s. 'x 'xam amen ens s an anat atom omop opat atho holo logi giqu ques es..

-1-EXAMENS HÉMATOLOGIQUES : Ces examens intéressent soit ! " (’hémogramme (’hémogramme ou formule numération sanguine )*+-. " (’étude de l’hémostase, cette dernière dépend des plaquettes et des différentes protéines plasmatiques )ou facteurs de coagulation-.

-1-1-Nomenclatue: HB ou Taux d’Hémoglobine dans le sang   !! C’est le poids de l’hémoglobine )en gr- /%%ml de sang. HCT ou Volume Globulaire dans le sérum ! sérum ! C’est le volume des cellules sanguinesvolume total de sang. l s’exprime en pourcentage. VGM ou Volume Globulaire Moyen : C’est le volume moyen d’un globule rouge. 0ématocritenombre de globules rouges. TGMH ou Te Teneur neur Globulaire Moyenne en Hé Hémoglobine moglobine 1asse moyenne d’hémoglobine dans un globule rouge. 0émoglobinenombre de globules rouges.

 

CCMH ou Concentration Corpusculaire Moyenne en Hémoglobine :  0émoglobine  0ématocrite.  'lle donne la concentration d2hémoglobine dans les érythrocytes.

-1-!-L"#$mo%amme permet ! " 3e déterminer la réaction systémique aux infections buccales, par exemple dans un cas d’angine de (ud4ig. " 3e confirmer ou d’infirmer certaines pathologies systémiques )mononucléose infectieuse, herpès primaire, neutropénie cyclique, polyglobulie, leucémie aigue $- qui peuvent se manifester au niveau de la cavité buccal buccale. e.

-1-!-1-Com&o'ante' (e l"#$mo%amme : " "

+u +umé méra rati tion on de des sé éry ryth thro rocy cyte tes. s. 0émoglobine )0 )05 5-.

" " " " "

0ématocrite )0C6-. +u +umé méra ratio tion nd des es glob globul ules es blan blancs cs )7 )755-.. (a form formu ule lle euco cocy cyta tair ire e. 's 'sti tima mati tion on du no nomb mbre re de plaq plaque uett ttes es.. 1or 1orpho pholog logie ie des éry érythr throcy ocytes tes et de des s lleuc eucocy ocytes tes..

-1-!-!-Com&o'ante' (onn$e' &a l"anal)'e automat*+ue ,automaton: 85C ! 7lobules blancs (9 ! (ymphocytes 1: ! 1onocytes 7; ! 7lobules rouges (90 (9 0 ! (ymphocytes )anomali )anomaliee1:0 ! 1onocytes )anomalie7;0 ! 7lobules rouges )anomalie;5C ! ndice de distribution 0gb ! 0émoglobine 0ct ! 0ématocrite 1C< ! <71 )<olu )<olume me 7lobulaire 1oyen1C0 ! 6710 )6 )6eneur eneur 7lobulai 7lobulaire re 1oyenne en 0émoglobi 0émoglobinene1C0C ! CC10 )Concentration Corpusculaire 1oyenne en 0émoglobine;38 ! ndice de distribution des globules roug rouges es #lt ! #laquettes 1#< ! ndice de distribution des plaquettes

-1-!-.-Num$at*on (e' $)t#oc)te' ,%lo/ule' ou%e' : " " "

0om omme me = >, >,? ? mi mill llio ion ns sml ml )± %,@-. *e *emm mme e = ?, ?,@ @ milli illio ons nsm mll )±%,&-. 'n 'nfa fant nt = ?  > mi mill llio ions nsm ml. l.

 

Certai Cert ains ns fact facteu eurs rs mo modi difi fien entt le no nomb mbre re d’ d’ér éryt ythr hrocy ocyte tes s ! l’ l’ef effo fort rt ph phys ysiq ique ue,, la grossesse, les émotions, les changements atmosphérique atmosphériques, s, l’altitude...-.  

-1-!-0- H$mo%lo/*ne : " " "

0om omme me = / /B, B,> > " /@ /@g g /% /%%m %mll *emme = / " /&g /%%ml 'n 'nfa fant nt = /% " /g /%% /%%ml ml → atteignant la valeur normale d’adulte.

-1-!--Tau2 -1-!--Ta u2 (e $t*culoc)te' : " "

6aux d d’hé ’hémog moglob lobine ine )05 )05--  l2D l2Dge ge d de e /% /%ans ans.. > >"E> "E> x /% Fl. 6aux d’ d’hém hémato atocri crite te )0C )0C66- ! < <o olum lume e du cu culot lot g glob lobula ulaire ire.. G 0omme ! ?EH )± >-. G *emme ! ?>H )±>-. G 'nfant ! B>  ?%H.

Le' c*t3e' ("an$m*e : :n parle d’anémie lorsque ! " 0om 0omme me !

" *em *emme me !

G0 0ém émat atie ies s I ?,> ?,> m mil illi lion ons s ml ml ou G 05I/B,>g/%%ml ou G 0C6 I ?H. G0 0ém émat atie ies s I ? mi mill llio ions ns m mll o ou u G 0b I /g /%%ml ou G 0ct I BEH.

Le t)&e ("an$m*e est déterminé par des paramètres érythrocytaires ! maturité, " " "

forme et dimension des globules rouges. <o <olu lume me g glo lobu bula laire ire mo moye yen n )< )<71 71-- @% @%"F "F& &* *ll 6en 6eneur eur glo globu bulai laire re m moy oyenn enne e en 0b 671 6710 0 = @" @"B B pg. Conc Concentra entration tion corpu corpuscula sculaire ire m moyen oyenne ne e en n 0b 0b= = )C )CC10-. C10-.B"B& B"B&H H ) )%" %" m mo moll-. ll-.  

T)&e ("an$m*e

4G

1icrocytaire ou hypochrome h ypochrome

TGMH

CCMH







1acrocytaire ou mégalocytaire   ↑



+

+ormocytaire ou normochrome

+

+

+

5ome' couante'  Anémie *erriprive. 6halassémies.  Anémie pernicieuse. pernicieuse.  Anémie de 5iermer. 5iermer. 3éficience en acide folique Anémie aplasique.  Anémie hémolytique. 3répanocytose.  (eucémie.

(es différents types d’anémie. (égende !

↓ = diminution

↑ = hausse

+ = <olume normal

 

-1-!-6- Num$at*on (e' leucoc)te' ,%lo/ule' /lanc' : " "

Adulte = ?%%% " /%%%%  mmB. 'nfant = )? ans- = >%% " @%%%  mm B.

Leucoc coc)to )to'e 'e : :n pa parle rle de leu leucoc cocyt ytose ose lor lorsqu sque e le nom nombre bre tot total al de glo globul bules es Leu blancs dépasse /%%%%mmB. Cette situation s’observe en cas de ! " 3’une infection aiguJ ou chronique, localisée ou généralisée. " +écrose tissulaire importante ! cirrhose, infarctus du myocarde. " ntoxication chimique )mercure- ou médicamenteuse )épinéphrine-.

Leucoc)to'e &#)'*olo%*+ue  peut être induite au moment de la digestion, de l’exercice physique intense, de la peur, du stress, du travail obstétrical$

Leuco&$n*e :  :n parle de leucopénie lorsque le nombre total de globules blancs est inférieur  ?%%%mm B. Cette situation s’observe en cas de ! " up uppre pressi ssion on de la moe moelle lle oss osseus euse e ! (e (eucé ucémie mie,, agr agranu anuloc locyt ytose ose,, an anémi émie e aplasique, réponse toxique  certaines médicaments )Chloramphénicol-$ " Cer Certai tains ns inf infect ection ions s vir virale ales s et bac bactér térien iennes nes )1o )1onon nonuc ucléo léose se nf nfect ectieu ieuse, se, rubéole tuberculose$ " Certains maladies auto immunes ! lupus érythémateux disséminé.

Rema+ue :  (a numération totale des globules blancs  une valeur limitée et doit être complétée par la formule leucocytaire.

-1-!-7- La 8omule leucoc)ta*e ,ou $+u*l*/e leucoc)ta*e :   (e pourcentage leucocytaire n’est  n’est pas fait systématiquement des différents globules blancs ou équilibre leucocytaire avec la *+, il faut le préciser, chaque fois, en cas de besoin. •

9ol)nucl$a*e' neuto&#*le' ,9N: >%H  E>H soit %%%  @%%%  mm B :n parle de !

Neuto Neu to&#* &#*l*e l*e : #+ K @%%%mmB. C’est la forme la plus fréquente des hyperleucocytoses. l s’agit d’une réaction non spécifique  une destruction tissulaire infectieuse, traumatique ou autre. (a neutropénie s’observe aussi durant toutes infection quel que soit son siège, son type ou son stade d’évolution ! nfections dentaires aiguJs, péricoronarite, gingivite ulcéronécrotique aiguJ, angine de (ud4ig.

Neut Ne uto o&$ &$n* n*ee : #+ I % %%% %%m mm mB. 'l 'lle le s’ob s’obse serv rve e en ca cas s de typh typhoL oLde de,, brucellose, viroses, grippe, rougeole, lupus érythémateux. Cet état peut aussi être induit par des pro produi duits ts méd médica icamen menteu teux x ! +or +orami amidop dopyr yrine ine,, ant antibi ibioti otique ques, s, ant antidé idépre press sseur eurs, s, (3opa, et radiothérapie. •

9ol)nucl$a*e /a'o&#*le' ,9 : %  %,>H soit ?>mm B 

 

:n parle !

a'o&#*l*e ! #5 K %%mmB en cas de leucémie myéloLde chronique. • 

9ol)nucl$a*e $o'*no&#*le' ,9E : /  BH soit ?>%mmB.

:n parle !

D"$o'*no&#*l*e ! #' K ?>%mmB. 'll 'lle e s’o s’obs bserv erve e en cas d’i d’infe nfesta statio tions ns parasitaires, d’allergie, de lymphome l ymphome )lymphome hodgMinien-. •

L)m&#oc)te' : %  ?% H, soit />%%  B%%% mm B  :n parle de ! 3ans ns les les pa path thol olog ogie ies s de des s vo voie ie re resp spir irat atoi oire res s De l)m&#o l)m&#oc)t c)to'e o'e :  3a supérieures et dans la 1ononucléose infectieuse.

De l)m&#o&$n*e : 1aladie de hodgMin ou de déficit immunitaire.



Monoc)te' : ?  @ H soit %%  /%%%mmB  :n parle de ! tube berc rcul ulos ose e, de le leuc ucé émi mie e my myél éloL oLd de De monoc) monoc)to' to'ee ! 'n cas de tu monocytaire.

Rema+ue :  Ch CheN eN l’enf l’enfan antt et Ousq Ousqu2 u2  E an ans, s, la fo form rmul ule e le leuc ucoc ocyt ytai aire re es estt in inve vers rsée ée ! #olynucléaires ! >  >%H et les mononucléaires ! >%  &> H

-1-.-Num$at*on (e' &la+uette' : />% %%% et ?%% %%% mmB  (es anomalies des plaquettes peuvent porter sur le nombre etou la l a qualité.

-1-.-1-Anomal*e' +uant*tat*;e' :  - T#om/o&$n*e : (orsque le nombre est inférieur  >% %%%mmB

" "

'lle s’observe dans !  !  (e p pur urpu pura ra th thro romb mbop opén éniq ique ue iidi diop opat athi hiqu que. e. (e pu purpu rpura ra s seco econda ndaire ire  d des es ag agent ents s phy physiq siques ues o ou u chi chimiq miques ues.. (a leu euc cémi mie e ap apla las siqu ique (’an ané émi mie ep per erni nic cieus ieuse e (a c coag oagula ulatio tion n in intrav travasc ascula ulaire ire dis dissém séminé inée e )C )C3< 3<-. -. " (a th thro romb mbo opé péni nie e pé péri riph phé éri riqu que e (’imm immun uno" o"al alle lerg rgie ie m méd édic icam amen ente teus use. e. (’aut (’auto"i o"immu mmunis nisati ation on d dans ans le llupu upus sé éryt rythém hémate ateux ux

" "

(’alcoolisme (es th throm rombop bopén énies ies vi viral rales es )ru )rubé béole ole,, orei oreillo llons, ns, 1+ 1+, , hép hépati atites tes-. -.

" " " " "

 

" "

(’hy hyp persplénisme. (e synd syndro rome me de co cons nsom omma matio tion n ))C C<3 <3--

Rema+ue :  Au dessous de >% %%% %%%  mmB, il y a risque hémorragique. :  Au T#om/oc)to'e :  : +ombre de thrombocytes est supérieur  >%% %%%mm B. T#om/oc)to'e " " " " " " "

Cette situation s’observe en cas ! 3e c conv onval ales esce cenc nce e d’ d’un une e in infe fect ctio ion n ai aigu gue. e. 3’i 3’infl nflamm ammati ation on ch chron roniqu ique e ! cirrh cirrhose ose,, panc pancréa réatit tite e chr chroni onique que.. 3’a ’an ném émie ie fe ferr rrip ipri riv ve. 3’ 3’an aném émie ie  hé hémat matie ies s falc falcif ifor orme mes. s. 3’i 3’inte nterve rventi ntion on ch chiru irurgic rgicale ale,, en part particu iculie lierr une sp splén lénect ectomi omie. e. 3e né néopl oplasi asies es ava avancé ncées es ! 0od 0odgMi gMin, n, car carcin cinome omes. s. 3e s sy ynd ndro rome me my myél élop opro roli lifé féra rati tif. f.

Rema+ue : Au del de / million de plaquettes par mmB, il y a risque de thrombose. -1-.-!-Anomal*e' +uant*tat*;e' : La t#om/o&at#*e : (e nombre de plaquettes est normal mais leur qualité est altérée favorisant ainsi les hémorragies cutanéo"muqueuses. (a cause la plus fréquente est médicamenteuse ! alicylés, 6ic 6iclopidine lopidine et anti"inflammatoires non stéroLdiens.

-1-0-*lan ("#$mo'ta'e : (2hémostase correspond  un ensemble de phénomè" nes aboutissant  la formation du caillot de fibrine P elle comprend ! " (2hémostase primaire qui dépend de la paroi vasculaire et des plaquettes. " (a coagulation proprement dite dépendant des facteurs plasmatiques. (es tro troubl ubles es de l2hémo l2hémosta stase se peu peuven ventt êtr être e res respon ponsab sables les d2h d2hémo émorra rragie gies s ou de thromboses. #ar exemple, la formation du caillot peut être suivie de sa dissolution trop rapide, c2est la fibrinolyse responsable d2hémorragies retardées.  Afin de prévenir toute anomalie susceptible d’influencer la coagulation, l2interrogatoire du patient doit être très minutieux et doit rechercher ! " (es traitements récents ou en cours qu’ils soient médicamenteux )antivitamines Q, héparine, dérivés dérivés salic salicylés ylés,, anti" anti"inflam inflammatoir matoires es non stéro stéroLdien Ldiens, s, chimiothérapie chimiothérapie-- ou autres. " Rne tendance tendance hémorragique constitutionnelle, personnelle o ou u familiale pouvan pouvantt se manifester par des hémorragies muqueuses ! épistaxis, gingivorragies, ménorragies, héma hé mato tome mes s ou ec ecch chy ymo mose ses s sp spon onta tané nés s ou prov provoq oqué ués s pa parr de des s ca caus uses es min minim imes es,, hémarthroses, hémorragies digestives, hématuries.

 

" Rn Rne e no noti tion on d2hé d2hémo morr rrag agie ie lors lors d2ex d2extr trac acti tion ons s de dent ntai aire res, s, d2hé d2hémo morr rrag agie ies s postopératoires diverses )hématome de la paroi après appendicectomie, par exemple-. " 3es antécédents familiaux de maladies hémorragiques, comme une tendance hémorragique acquise avec ! G 3e 3es s ging gingiv ivor orra ragi gies es sp spon onta tané nées es in inta tari riss ssab able les s qu quii so sont nt so souv uven entt le les s premiers signes d2une leucémie. G Rn purpura qui se manifeste par des pétéchies, des ecchymoses et des hématomes. G Rne notion d2atteinte hépatique évoluée avec insuffisance de synthèse des facteurs d2origine hépatique )éthylisme, antécédents d2hépatite virale$.-. G Rne hémopathie maligne, pour laquelle il faut faire préciser les derniers traitements )chimiothérapie-. aspi piri rine ne altè altère re la fo fonc ncti tion on plaq plaque uett ttai aire re pe pend ndan antt @ Oo Oour urs. s. (e (es s an anti ti"" Rema+ue :  (’as inflammatoires non stéroLdiens modifient, eux aussi, les fonctions plaquettaires pendant ?@ h.

-1-0-1-E2&loat*on (e l"#$mo'ta'e &*ma*e : " "" " "

(es tests biologiques permettant l2exploration de cette phase sont! +umération plaquettaire. ' s eennt m (etutdeemdpessdpelasqauigentteem )6icr-o. scope de phase. ;étraction du caillot. 6est de lacet )tourniquet, fragilité capillaire-.

Le tem&' (e 'a*%nement est évalué par deux méthodes ! G6est d2vy,  l2avant bras )?  @ min-. G6es G6estt de 3uMe,  l2oreille )  > min-. l est allon allongé gé par certa certains ins médic médicament aments s )dériv )dérivés és salic salicylés ylés,, 6i 6iclop clopidine idine,, A+ A+-, -, certaines maladies )maladie de <an 8illebrand, thrombopénies, thrombopathies, anémie importante-, purpura médicamenteux )allergique ou idiopathique-.

R$tact*on (u ca*llot :  Cette méthode consiste  mesurer qualitativement ou

" "

"

quantitativement l2importance de la rétraction du caillot fibrineux après coagulation en tube verre. G(es éléments testés sont ! (a fonction des plaquettes. )incapable de former le clou hémo mos statiq iqu ue-. (e taux de fibrinogène et de l2hématocrite. G*onctions normales ! (’actio ion n des plaquett tte es comm mme ence e en n B B% %"&% "&% m miinutes et d do oit ê êttre co comp mpllète en  ? ? heures. (e plus souvent est complète en ?  &heures  BECS. G<ariations G<a riations pathologiques de la rétraction du caillot !

 

"

0yporétractilité !

• 6hrombasthénie de 7lanNman. • 0éparinothérapie. • 3ysglobulonémie.

0yper rétractilité !

• Anémies profondes. • 6hromboses. • 1aladie de <aqueN$.etc.

    "    

R$'*'tance ca&*lla*e ou '*%ne (u lacet :  (e test est négatif donc normal, lorsqu2après %Bmm de compression par un garrot au dessous du pli du coude  une pressi pre ssion on Ous Ouste te inf inférie érieure ure  la ten tensio sion n art artéri ériell elle e max maxima ima,, moi moins ns de /% pét pétéch échies ies apparaissent. (e test est positif lorsque apparaissent plus de /% pétéchies et traduit une fragilité capillaire.

1-0-!-E2&loat*on (e la coa%ulat*on : 1-0-!-1-Coa%ula/*l*t$ %lo/ale : Le tem&' (e coa%ulat*on ,TC :   C2est un test général qui permet d’apprécier le temps nécessaire  la co coagulation agulation du sang iin"vitro, n"vitro, généralement au c contact ontact d2une surface mouillable )verre-. CheN le suOet sain, le 6C est de < = 1m*nute'. Rne augmentation du 6C traduit ! " Rne afibrinogènémie ou hypofibrinogènémie. " Rne anomalie de la thromboplastinoformation endog endogène. ène. " Rn traitement par des anticoagulants circulants. " Rne coagulopathie constitutionnelle ou acquise.

Le tem&' (e Ho>el ,TH :   C2est un test simple mais très sensible de la coagulation globale. 3estiné  la s surveillance urveillance des traite traitements ments anticoagulants par l2héparine. CheN un suOet normal, le 60 est ?@' = @0 mn. 6out déficit important de l2un des facteurs de la coagulation allonge le 60.

t#om/o$la'to%a&#*e #*e est la mesure de la coagulation globale avec enregistre" La t#om/o$la'to%a& ment graphique des différentes phases.

La me'ue (e la 8omat*on (e la &ot#om/*ne :   Après l’hémostase primaire, le relais est pris par la coagulation plasmatique qui se fait selon deux voies !   G (a voie intrinsèque ou plasmatique.   G (a voie extrinsèque ou tissulaire.

1-0-!-!-Coa%ula/*l*t$ '&$c*8*+ue : Tem&' Tem&' (e c$&#al*ne act*;$e ,TCA ou tem&' (e c$&#al*ne aol*n ,TCB : (e 6CQ explor explore e le tro tronc nc comm commun un et la ;o*e *nt*n'3+ue. (’activateur utilisé dans ce test est le Maolin P ce temps s2exprime par rapport  un témoin et l2écart avec ce dernie dernierr do doit it être être au maxi maximu mum m de @7 'econ(e'. 3es variations peuvent être

 

observées d’un labor observées laboratoire atoire  u un n autre P d’oT de des s valeu valeurs rs spé spécifiqu cifiques es  cha chaque que laboratoire. (e 6CQ est infl influencé uencé par les facteurs , , >, @, F, /%, // //,, /, *itNgerald et *letcher. Rne augmentation du 6CQ peut traduire ! " Rn traitement anticoagulant )héparine, calciparine  " Rne hémophil hémophilie ie A ou 5.   " Rne anomalie du fibrinogène.   " (’ex (’existence istence d’anticorps dirigés contre la voie intrinsèque.

Tem&' (e Qu*c ,TQ ou Tau2 (e &ot#om/*ne ,T9 :   Ce tes testt e exp xplor lore e le tro tronc nc co commu mmun n et la ;o*e e2t*n'3+ue  Ce temps est donné soit en secondes par rappo rapport rt  u un n témoin )6U-, soit en pourcentage du taux de prothrombine )6#-. (es valeurs normales sont de /"/?s )6U- ou E>"/%%H de prothrombine )6#-. Cette analyse permet le dépistage des anomalies des facteurs / )fibrinogène-,  )prothrombine-, > )proaccélérine-, E )proconvertine- et /% )facteur tuart-. 3es valeurs diminuées traduisent ! " Rne insuffisance hépatique. " Rne avitaminose Q. " Rn traitement par antivitamine Q.   (e 6# depuis les recommandations réservé au suividedes traitements parest, les anticoagulants )a )antivitamine ntivitamine Q-.de(el’:1, principal inc inconvénient onvénient ce test est sa variation en fonction de la thromboplastine utilisée P d’oT la difficulté de comparer des résultats provenant de différents laboratoires. #our remédier  ce problè pro blème, me, l’: l’:1 1 pré précon conise ise de le rem rempla placer cer pro progre gressi ssive vemen mentt par l’ l’nte nterna rnatio tional nal +orm +o rmal aliN iNed ed ;a ;ati tio o ) )+; +;-. -. (2+ (2+;, ;, po pour ur les les ma mala lade des s so soum umis is  un tr trai aite teme ment nt anticoagulant, se calcule donc selon la formule classique !

L"Intenat*onal Nomal*e( Rat*o ,INR : L"Intenat*onal *ormule de calcul ! INR  MF TISI M= 6emps de coagulation du sérum du malade. T = 6emps de coagulation du sérum du témoin. ISI  Indexe de sensibilité international.   (e (es s valeu aleurs rs nor norma male les s de l2 l2+; +; so sont nt co comp mpri rise ses s en entr tre e /" /">, >, la No None ne thérapeutique et celle qui qui correspond  un +; de "B soit soit un 6# de B B%"?>H %"?>H )l’+; est inversement inversement proportionnel au 6#-.

-1-0-!-.-4a*at*on -1-0-!-.-4a *at*on ( (e' e' (*88$ent' te't' : i 6CA normal et 6U anormal ⇒  l y a anomalie du facteur E. i 6U 6U norma normall et 6CA anor anormal mal ⇒ l y a anomalie des facteurs @, F, / et *itNgerald ou *letcher. i 6U et 6CA an ano orm rma aux ⇒  3a 3ans ns ce ca cas, s, on pr pres escr crira ira le do dosa sage ge de l2l2ac activ tivit ité é biol biolog ogiq ique ue de des s diff différ éren ents ts fa fact cteu eurs rs.. (e (es s ré résu sult ltat ats s s2ex s2expr prim imen entt en pourcentage, la normale s2exprime entre E% et /%%H. eul le fibrinogène s2exprime en gl )normal de   ?,> gl-

 

-1-0-!-0-E2&loat*on (e la 8*/*nol)'e : (e temps de lyse d2un caillot de sang est la méthode de mesure la plus simple de l2activité fibrinolytique globale. 'lle représente le temps écoulé entre la formation du caillot et sa redissolution.   (e temps de lyse d2un caillot de sang total est normalement supérieur  E h, la diminution de ce temps fait craindre une très forte hémorragie.

1--Me'ue (e la ;*te''e (e '$(*mentat*on :

ouven ouv ent, t, on co comp mplè lète te l2hé l2hémo mogr gram amme me pa parr la me mesu sure re de la vi vite tess sse e de sédim sé diment entati ation on glo globul bulair aire. e. Ce tes testt n’a pas une gra grande nde va valeu leurr cheN cheN les pa patie tients nts asymptomatiques P il permet cependant de confirmer la nature organique et non psyc ps ycho hogè gène ne d2 d2un un prob problè lème me clin cliniq ique ue.. l se sera ra to touO uOou ours rs af affi finé né pa parr de des s ex exam amen ens s spécifiques.  (a mesure de la < consiste  apprécier la chute libre des globules rouge au sein du plasma, de sang citraté )citrate de sodium  B,&H-.

1--1-4aleu' nomale' ! /ère heure !      

"@ mn cheN l’homme ?"/% mn cheN la femme. ème   heure ! &"/& mm cheN l’homme. E"% mm cheN la femme.

1--!-4a*at*on' 1--!-4a *at*on' &#)'*olo%*+ue' !   Augmentation ! " CheN la femme au moment des règles de la grossesse  partir de la  ème semaine pour revenir  la normale environ / mois après l2accouchement. " #rise de contraceptifs oraux et d2anticoagulants. " <aleurs <aleurs plus élevées cheN l’enfant par rapport au vieillard.

1--.-4a*at*on' 1--.-4a *at*on' &at#olo%*+ue' :  (es valeurs augmentent dans ! " (es maladies infectieuses )tuberculose, hépatites-. " (es maladies articulaires inflammatoires );AA, arthrite rhumatoLde-. " (es processus nécrotiques )nfarctus aigu de myocarde, lymphome, cancer  du sein et du colon-. " (es perturbations importantes des protéines sériques )syndrome néphrétique avec aNotémie, hépatites virales, cirrhose-. " (’hypothyroLdie et l’hyperthyroLdie. " (’intoxication arsénieuses et le saturnisme. G (es valeurs diminuent dans !   " (es polyglobulies. " (a drépanocytose. < est permet souvent Rema+ue : (a G 'lle normale dansd2établir l2angineun dediagnostic poitrine etdifférentiel l2arthrose !

 

G 'lle augmente dans l2infarctus de myocarde m yocarde et l2arthrite rhumatoLde.

1-6-Gou&e' R#$'u' et %ou&a%e : l s2agit des systèmes s ystèmes A A5: 5: et ;hésus ! 1-6-1- Le ')'t3me AO : (e groupe A contient l2agglutinogène A et l2agglutine 5. (e groupe 5 contient l2agglutinogène l2agglutinine A. (e groupe A5 receveur universel contient l2agglutinogène A et 5 et pas d2agglutinine.

1-6-!-Le ')'t3me R#$'u' ! />H des suOets sont rhésus négatif );h "- et sont susceptib suscep tibles les de dév dévelo eloppe pperr de des s agg agglut lutini inines nes con contre tre les hé hémat maties ies des suO suOets ets dit V rhésus positif );h - qui représentent @>H de la population.

-1-7-*lan &$o&$ato*e :  Avant toute anesthésie générale )A7-, un bilan général portant essentiellement sur  l’acti l’activit vité é car cardio diova vascu sculai laire, re, l’hémo l’hémosta stase se et la fon foncti ction on rén rénale ale est ob oblig ligato atoire iremen mentt demandé. l comprend ! " (’ex expl plor orat atio ion n de l’ l’hé hémo most stas ase. e. " (e groupage. " (a gly glycé cémie mie,, l’u l’uré rée, e, la cr créa éati tini nine ne.. "" " "

(’ion ’iéonog sang n )+ )+a a et QQ-.. 6 létogra horamm rax ramme x dee fsa acngui e. uin 'C7 a av vec int nter erpr prét éta ati tio on. <isit isite e pr préa éan nes esth thés ésiq iqu ue.

!- EXAMENS IOCHIMIQUES: Certains patients présentent des signes et des symptWmes suggestifs de maladies sy systé stémiq miques ues no non n dia diagno gnosti stiqué quées. es. l est alo alors rs néc nécess essaire aire de fai faire re des ana analys lyses es biochimiques pour confirmer ou infirmer l2impression clinique.

-!-1- Gl)c$m*e : l existe B tests d2usage courant pour évaluer la glycémie! " 7lycémie  Oeun ! 6est de dépistage. " 7lycémie post prandiale " 0yperglycémie p provoquée rovoquée ! tes testt de con confirmation. firmation. " (es valeurs normales sont comprises entre %,&% et /,gl. " (a glycémie doit être mesurée m esurée  Oeun. Rne hyperglycémie permanente  Oeun signe un diabète sucré. " 'n cas d2incertitude, l2on fait une glycémie post prandiale, heures après le repas, elle doit être inférieure  gl.  L’hémoglobine hémoglobine glyquée est l’unique paramètre qui permet d’apprécier l’équilibre " L’ glycémique. Sa valeur normale est comprise entre 4 % et 6%.

 

!-!- Gl)co'u*e : (orsque le patient diabétique est bien équilibre, sa glycosurie Oournalière est nulle ou inférieure  /g. (a glycosurie peut être facilement mise en évidence par les bandelette +" (abstix, Clinistix, +"1ultistix <ariations pathologiques ! La %l)co'u*e au%mente (an' :  :   

   

" (’hyperthyroLdie (’hyperthyroLdie " (’hyperglycémie (’hyperglycémie fonctionnelle d2origine alimentaire " (’infarctus du myocarde m yocarde " (’insuffisance hépatique " (e diabète mal équilibré " (es traitements aux diurétiques

La %l)co'u*e (*m*nue (an' :      

" (’hypoglycémie fonctionnelle d2origine alimentaire " (’insuffisance hypophysair hypophysaire e " Après gastrectomie " dans la maladie d’Addison

!-.-Do'a%e (e calc*um &#o'&#oe et &#o'&#ata'e alcal*ne '$*+ue' :   3oivent être dosés en présences de lésion suggestive de maladie osseuse de #aget, de dysplasie fibreus fibreuse, e, d 2hyperpa 2hyperparathyroLdie, rathyroLdie, d2ostéoporos d2ostéoporose, e, de myélome multiple, d2ostéosarcome, de tumeur métastatique siégeant au niveau des maxillaires$.etc.

 • Le calc*um :   <a <aleur leur normales! F, "/ "//,% /,% mg/ /%% ml ou ,B ",E mml/l.   <a <aleurs leurs pathologique pathologiques s ! (’ (’augmentation augmentation tradu traduit it ! " Rne hyperparathyroLdie.   " Rne hypervitaminose 3.   " Rn myélome multiple.   " Rne décalcification multiple de l2enfant.   " Rne maladie de ;ecMlinghausen ;ecMlinghausen..   Rne diminution traduit !  

" Rne hypoparathyroLdie hypoparathyroLdie.. " Rne tétanie.

 

       

" Rne insuffisance rénale. " Rn rachitisme. " Rne ostéomalacie. " Rne néphropathie.

  • Le &#o'&#oe :   <a <aleurs leurs normales! ,B " ?,E mg/ /%%ml.

     

Rne augmentation traduit !  " Rne <a <aleurs leurs pathologi pathologiques ques !)0ypoplasie hypoparathyroLdie de l2émail, atrophie des racines dentaires, exostoses mandibulaires, épaississement des travées osseuses" Rne hypervitaminose 3. " Rne acromégalie )avec gigantisme-. " Rne leucémie. " Rne insuffisance rénale.   Rne diminution traduit !!   " Rne hyperparathy h yperparathyroLdie roLdie et maladie de ;ecMlinghausen.   " Rn rachitisme.   " Rne ostéoma ostéomalacie lacie )défaut de m minéralisation inéralisation de la m matrice atrice protéique de l2os-. •  Le' &#o'&#ata'e' alcal*ne' :

<aleurs <a leurs normales ! 'nfant ! F% F%"?>% "?>% Rl  Adulte ! ?%"/%% Rl  Au"del de &% ans ! >%"/B% Rl <ariations ! G 3iminution dans ! " nsuffisance hépatocellulaire sévère " 0ypophosphatémie héréditaire )rare-

G Augmentation significative dans ! " CheN l2enfant et Ousqu2 l2adolescence ) fraction osseuseème

ème

7rossesse )  et B  trimestres"" 1étastases hépatiques )surtout dans les cancers colorectaux" Cirrhoses, lithiases et tumeurs biliaires, cancer du pancréas " 1aladie de #aget, ostéomalacie et rachitisme r achitisme )carence en vitamine 3" 6umeurs et métastases m étastases osseuses " :stéodystrophie rénale, hyperparathyroLdie " Cancer du sein, de l2ovaire, de l2utérus, des testicules, de la prostate •  Le' &#o'&#ata'e' ac*(e' :

(es phosphatases acides sont des enNymes présentes dans la prostate, les os, les éléments sanguins, les poumons, le foie, les reins, la rate, le pancréas et le liquide séminal. 'lles sont augmentées lors des atteintes de ces différents organes ou tissus. <aleurs normales !

 

" 0omme !

/.F " >.% R l

Au"del de >%ans ! . " >.B R l

" *emme !

/.> " ?.? R l

Au"del de ?% ans ! /.> " ?.@ R l

" 'nfant !

?.> " F.> R l

Au"del de ? ans ! B.& " E.B R l

Phosphatases acides prostatiques ! %.? " .@ R l quel que soit l2Dge et le sexe •

 Augmentation ! " (eucémie, la thrombocytose " (’infarctus du myocarde m yocarde " (’anémie hémolytique " (es atteintes osseuses ! maladie de #aget, tumeur osseuse, ostéoporose



 Augmentation de la fraction prostatique ! urveillance des cancers de la prostate et détection des métastases osseuses

-!-0 Electo&#o3'e (e' &ot$*ne' : 'lle est demandée en présence de '$*+ue' lésions radiculaires des maxillaires non associées aux apex des dent ou parodonte. 'n pré présen sence ce d2u d2une ne lés lésion ion oss osseus euse e de la cavité cavité buc buccal cale e dia diagno gnosti stiqu quée ée histologiquement comme un plasmocytome. Rema+ue  ! (es protéines les plus souvent affectées sont, par ordre décroissant, les g7 et les gA.

•  L"am)la'$m*e

:

<aleurs normales = </>Rl <ariations <a riations pathologiques ! (es taux augmentent dans ! " (es inflammations du pancréas et des glandes salivaires )oreillons-. " (’hyperplasie des parotides associée  une cirrhose. Rema+ue  ! 6ester la lipase sérique permet d2identifier la cause de l2accroissement des glandes salivaires. (e taux est normal dans les atteintes des glandes salivaires mais augmente dans les pathologies du pancréas.

-!-- Anal)'e /*oc#*m*+ue (e la 'al*;e :

 

#eut porter sur le rapport sodiumpotassium, sur la concentration du chlore, du calcium, des protéines, des immunoglobulines, de l2urée ou sur le flux salivaire. #ermet le diagnostic de ! G (a fibrose Qystique. G (a maladie d2Addison. G (’aldostéronisme primaire. G (a défaillance rénale. G (’intoxication par les métaux lourds. #our an #our analy alyse serr qu quan anti tita tativ tivem emen entt la fo fonc ncti tion on sa saliv livair aire, e, on me mesu sure re le fl flux ux salivaire, au moyen d2une cupule ou canule placée devant ou dans l2orifice du canal excréteur de ces glandes. l est possible de mesurer la vitesse d2excrétion des solutions de contraste radio denses  la suite d2une sialographie lors d2une scintigraphie.

!-6- C$at*n*ne et c$at*ne : !-6-1-La !-6-1La c$a c$at*n*ne t*n*ne  est un déc déche hett mét métab aboliq olique ue aNo aNoté té pro produ duit it ter termin minal al du catabolisme de la créatine musculaire. #our un individu donné, la production de créatinine est stable et dépend essentiellement de sa masse musculaire. (a pro produc ductio tion n et do donc nc la con concen centra tration tion pla plasma smatiq tique ue de cré créati atinin nine e son sontt relativeme relat ivement nt cons constante tantes s au cou cours rs du ny nycthém cthémère ère )la flu fluctuat ctuation ion de co concen ncentratio tration n plasmatique plasmatiqu e est infé inférieure rieure  / /% % H sur ? heu heures-, res-, tou toute te augm augmentat entation ion trad traduit uit une néphropathie )insuffisance )insuffisance rénale- etou un blocage des v voies oies urinaires efférentes efférentes.. " Cré Créati atinin nine e! 0om 0omme me E"/ E"/Bmg Bmgl l ou &%  //> Xmo Xmoll ll   *emme >"/mgl ou ?>  /%> Xmoll 'nfant

!-6-!-C$at*ne :

B"/% mgl ou &  @@ Xmoll

(e taux normal est d de e B%mgl ou I /?% Ymoll.

!-7-U$e : #roduit de destruction des protides exogènes ou endogènes. (es valeurs normales sont !    

Adulte ! %,/% " %,>%gl. /,&&  @,BB mmoll 'nfant ! %,>gl. +ourrisson ! %,/>gl.

physiologiques dans ! !-7-1-4a*at*on' !-7-1-4a *at*on' &#)'*olo%*+ue' : Augmentations physiologiques    

" (’hyperconsommation (’hyperconsommation de viande. " (a grossesse.

-!-7-!-Au%mentat*on' &at#olo%*+ue' :      

" +éphropathies chroniques ou aiguJs. " :liguries. " (ésions nerveuses centrales. " 1anque de sel. " :bstacles des voies urinaires )lithiase, hypertrophie h ypertrophie prostatique-.

-!-7-.-D*m*nut*on' (an' :  

" (es affections hépatiques graves )cirrhose-.

 

 

" (’alcoolisme (’alcoolisme chronique.

-!-<- Rec#ec#e ("ac$tone et (e co&' c$ton*+ue' :  A l2état l2état normal cette recherche doit être nég négative. ative. 'lle est positive dans le diabète acidocétosique acidocétosique..

-.- EXAMENS MICROIOLOGIQUES )bactéries, virus, spores(es examens bactériologiques sont peu prescrits en médecine dentaire, car  c2es c2estt la flor flore e ba bact ctér érie ienn nne e no norm rmal ale, e, co comp mple lexe xe de la ca cavi vité té bu bucc ccal ale e qu quii est est habi ha bitu tuel elle leme ment nt la so sour urce ce de des s infe infect ctio ions ns en endo dogè gène nes s af affe fect ctan antt le les s stru struct ctur ures es adOacentes  la cavité buccale. l est toutefois indiqué de pratiquer certains examens bactériologiques dans les cas de lésions suppuratives qui résistent au traitement et dans le cas d2infections fongiques. (2exa (2e xamen men ba bacté ctério riolog logiqu ique e con consis siste te en une cul cultur ture e bac bactér térien ienne ne et en un antibiogramme pour déterminer la sensibilité des bactéries aux antibiotiques )A65afin d’adapter le traitement et un spectrogramme qui détermine contre quelle souche un A65 donné est plus efficace.

Mo(e (e &$l3;ement : (ors du prélèvement on doit procéder avec soin pour que l2échantillon ne soit pas contaminé par les germes commensaux de la cavité buccale. (e prélèvement peut être endobuccal )alvéolite suppurée, séquestrectomie, ostéite- ou exobuccal cutané )cellulites suppurées collectées-. l est impératif de procéder avant tout prélèvement  l2asepsie. (e prélèvement se fait par aspiration du pus qui sera placé aseptiquement dans un tube stérile. (a technique de l’écouvillon n’est pas fiable en raison du risque de contamination par  les germes saprophytes buccaux.

Rema+ue : (es échantillons de pus soumis  une culture bactérienne doivent être accompagnés d2un frottis fixé  la chaleur )pou )pourr permettre une collection gram-, car  parfois le pus ne produit pas de culture positive. Ainsi le frottis permet de vérifier si le pus est stérile ou infecté. 'tant donné que la flore buccale est constituée d2éléments anaérobies et aérobies, en cas d2infection s2accompagnant de pus fétide il ne faut pas hésiter  demander une culture en anaérobiose. (orsquZon adresse au laboratoire un échantillon pour culture bactérienne et antib an tibio iogr gram amme me,, on do doit it indi indiqu quer er le diag diagno nost stic ic clin cliniq ique ue pr prés ésum umé é af afin in qu que e le les s échantillons soient ensemencés dans des milieux appropriés.

 3e plus, si le patient a été traité par antibiothérapie, on doit en informer le laboratoire et indiquer le nom du médicament.   (e prélèvement doit être a analysé nalysé au laboratoire dan dans s les délais les plus brefs.  Uuand un patient, présentant des lésions buccales, se plaint aussi de malaise de douleurs musculaires, de problèmes gastro"intestinaux aigus l2agent infectieux est probab pro bablem lement ent d2o d2orig rigine ine vir viral. al. 'n pré présen sence ce de lés lésion ions s bu bucca ccales les acc accomp ompagn agnée ées s d2éruptions cutanées cutanées ou de lésion lésions s vésiculeuse vésiculeuses s avec po polyadénopathie lyadénopathie s s2étendant 2étendant au"del des ganglions cervicaux, l2isolement de virus peut être indiqué.

 

  (es prélèvements les plus utiles s sont ont le liquide vésicu vésiculaire laire et les sécrétion sécrétions s de la gorge. 3ans le cas de la mononucléose infectieuse )1+-, le diagnostic n2est pas basé ba sé dir direct ecteme ement nt sur l2iso l2isolem lement ent de vir virus us mais, plutW plutWtt sur l2agg l2agglut lutina inatio tion n des des anticorps spécifiques pour le virus 'pstein 5arr.

Rema+ue   ! G(2antibiogramme permet de déterminer l2antibiotique le plus efficace contre une souche de bactéries. l s2agit donc de tester plusieurs types d2antibiotiques contre une seule souche bactérienne   G(e spec spectrogra trogramme mme donn donne e la poss possibilit ibilité é d2obs d2observer erver cont contre re quel quelles les souches de bactéries un antibiotique donné est plus efficace.

-0-EXAMENS MCOLOGIQUES :   (a valeu valeurr des exa examens mens myco mycologiqu logiques es dépe dépend nd en grand grande e partie de la qualité des prélèvements. (e champignon le plus fréquemment incriminé dans les affections fongiques de la cavité buccale est le Candida albicans.

-0-1-E2amen' (e' e2'u(at' (e' mu+ueu'e' :   Au nive niveau au de la cavit cavité é bucc buccale, ale, le prélèveme prélèvement nt se fait  l2aide d2un écouv éc ouvill illon on sté stérile rile.. (2i (2idé déal al est d2e d2effe ffectu ctuer er sur pla place ce des fro frotti ttis s de l2e l2exs xsuda udatt et de l2l2en ense seme menc ncer er im immé médi diat atem emen entt su surr mi mili lieu eu A A5: 5:R; R;AR AR3. 3. i ce cela la es estt po poss ssib ible le,, l2écouvillon peut être transporté dans un tube contenant du sérum physiologique additionné d2antibiotique )ex ! Chloramphénicol  %,> mgml-.

-0-!-E2amen (u &u' :   #rélèvement aussi aseptique que possible, de préférence par ponction d2un abcès non fistulisé. (e pus est si possible étalé et ensemencé immédiatement P il peut cependant être conservé au réfrigérateur  ?SC après addition d2antibiotique.

--EXAMENS IMMUNOLOGIQUES :   Rn examen immunologique trouve son indication dans ! " (e diagnostic de certaines maladies ne pouvant être identifiées qu2après test immunologique ! ex pemphigus, lupus érythémateux disséminé, lichen plan, gingivite desquamative$. diagnostic cyto"immunologique de certains stimulant une immun(e immunitaire itaire ! lupus éryth érythémate émateux ux dissé disséminé, miné, arthri arthrite temaladies rhumatoLde rhumatoLde, , hépa hépatites titesréponse virale virales, s, ida, 1+$

-1-D*a%no't*c c)to-*mmunolo%*+ue (June mala(*e :



Certai Cert aine nes s ma mala ladi dies es so sont nt diff diffic icile iles s  di diag agno nost stiq ique uerr sa sans ns l2l2ai aide de de te test sts s immunologiques qu qu doivent touOours être confiés  des labo laboratoires ratoires spécialisés. Ces tests sont ! (2immunofluorescence directe qui permet d2observer la réaction antigène" anticorps au sein du tissu prélevé. #our pratiquer les tests d’immunofluorescence directe, il faut que le tissu étudié soit  l2état frais ou congelé. Celui"ci ne doit pas être fixé avec du formol.

 



(2i (2immu mmunof nofluo luores rescen cence ce ind indire irecte cte qui pe perme rmett de rel releve everr les ant antico icorps rps circulants. (2i (2immu mmunof nofluo luores resce cence nce est par partic ticuli ulière èremen mentt uti utile le au dia diagno gnosti stic c des lés lésion ions s vésiculo"bulleuses qui passent rapidement au stade ulcéré et sont particulièrement difficiles  identifier au moyen de techniques histologiques conventionnelles.

--!-D*a%no't*c '$olo%*+ue (e lJ*n8ect*on : • " "

ndication des tests de dépistage ! (e (es sd don onne neur urs sd de e sa sang ng et d2o d2org rgan anes es (es suOet suOets s  ris risque! que! p polytr olytransfu ansfusés sés ))hémop hémophiles hiles,, dialy dialysés-, sés-, prost prostituée ituées, s, homose homosexuels xuels,, personnel soignant )médecin, chirurgien"dentiste, infirmier et person"nel d2hygiène-, suOet su Oets s su susce scepti ptible bles s d’a d’avo voir ir une mal maladi adie e sex sexuel uellem lement ent tra transm nsmiss issibl ible e )mi )milita litaire ires, s, marins, voyageurs-.

--!-1-D*a%no't*c (u SIDA: (e dia diagno gnosti stic c vir virolo ologiq gique ue de l2in l2infec fectio tion n par le <0 com compor porte te de des s tes tests ts de dépistage et  la demande des tests de confirmation et de différenciation.

Te't (e ($&*'ta%e :  Actuellement le dépistage des suOets infectés par le <0 repose essentielle" ment sur des réactions immuno"enNymatiques ! test '(A ) EnNyme LinMed Immuno

Sorbent Assay- P c’est le test de dépistage de choix du <0. 'n cas de doute ou de

test positif, on confirme par une analyse plus spécifique le 8estern 5lot.

Aute' te't' (e ($&*'ta%e ,u%ence : " "

6ests p pa ar a ag gglut lutination ion d de ep pa articu icules les v vir ira ales 6ests rapides Ces tests, de bonne sensibilité et de bonne spécificité, restent inférieurs au test '(A tout en étant plus chers. ls sont cependant très intéressants pour les urgences.

Te Te't 't (e con8*mat*on et (e (*88$enc*at*on : (a technique 8estern 5lot )85- est la plus utilisée dans notre pays. Ce test révèle rév èle les dif diffé féren rentes tes pro protéi téines nes vir virale ales s con consti stitua tuant nt le gén génome ome du <0 <0.. l per permet met d’étab d’é tablir lir la spé spécif cifici icité téle de la réa réacti ction on imm immuno unolog logiqu ique e entre entre les ant antico icorps rps et les protéines codées par virus.

Tec#n*+ue' '&$c*al*'$e' : "

-

Ce te test st est ba basé sé su surr les ant antigè igènes nes in indui duits ts par la pr proté otéine ine vi viral rale e dite p p?. ?. l pe perme rmett le diagnostic cheN les enfants nés de mères séropositives. (e test d’amplification d’amplification géno génomique mique ou #olyméra #olymérase se Chair ;éac ;éaction tion )#C;- permet le suiv su ivii d’en d’enfa fant nts s de pa patie tient nts s so sous us an anti ti"ré "rétr trov ovira iraux ux de mê même me qu que e le di diag agno nost stic ic d’infection de nouveaux nés de mères séropositives. 

 

"

(e te test st de lla a tec techni hnique que d’i d’isol soleme ement nt vi viral ral p par ar cu cultu lture re de ly lymph mphocy ocytes tes inf infect ectés. és. C Cett ette e technique donne des résultats positifs cheN /%%H des suOets infectés, quel que soit le stade clinique de la maladie.

--!-!-D*a%no't*c (e' #$&at*te'  et C (e test sérologique est indiqué pour les patients  risques. l permet aussi le suivi de la maladie cheN les patients déclarés atteints. (ors d2une suspicion d2hépatite chronique virale, en première intention, l2Ag 05s et les Ac anti"<0C seront recherchés. 2ils sont positifs, ils doivent être contrWlés sur  un autre prélèvement. D*a%no't*c (e l"#$&at*te   repose principalement sur deux tests ! • Ag 05s →   antigène de surface du virus • g1 anti"05c →   antigène profond 

D*a%no't*c (e l"#$&at*te C :  ont recherch recherchés, és, da dans ns le sér sérum, um, les antic anticorps orps )anti"<0C-.

--!-.-D*a%no't*c (e la ')&#*l*' il est indiqué de prescrire un sérodiagnostic de la syphilis cheN les patients qui présentent des lésions suggestives de la maladie )nodule ulcéré ou douloureux de la

• • •

bouche, éruption papulo"squameus papulo"squameuse e cutanée généra généralisée, lisée, plages muqueuses$muqueuses$- ou cheN les suOets préalablement atteints afin de s’assurer que la maladie ne persiste pas. (e test <eneral <eneral 3isease ;esearch (aorato (aoratory ry )<3;(- est le plus utilisé pou pourr le dépistage de la syphilis parce que simple et peu co[teux. ’il est positif, il doit être contrWlé en pratiquant de préférence le *luorescent 6réponn 6réponnemal emal Antibody Absor Absorbed bed )*6A"A5-. 3’autres tests sont disponibles !  6est de fixation du complément ou 5ordet"8assermann )58 ;éaction d’immobilisation de +elson  ;éaction de Qolmer ;eifer 

Rema+ue ::   l est porté  la connaissance de tout praticien que certains résultats sérologiques peuvent être négatifs pendant un laps de temps alors que le patient est atteint P on parle de faux négatifs. l s’agit de la fenêtre sérologique qui correspond  de la période d’incubation virale au cours de laquelle la détection des virus est négative.

 

*enêtre sérologique de l’0< = %B semaines. *enêtre sérologique de l’hépatite = %? semaines.

CONCLUSION

(a cohorte des explorations mises a la disposition du stomatolog stomatologiste iste a contribuée de fa\ons indéniable indéniable a amélioreN la valeur diagn diagnostique ostique obtenue P tout en réduisant la marge d’erreur et par co conséquent nséquent elle a permet u une ne prise e en n charge rapide et surtout efficace. 3’autre part le praticien n’est plus seul  diagnostiquer la pathologie mais il est désormais éclairé par les avis d’autres spécialistes ce qui fournis au diagnostique plus de crédibilité. en un mot ] l’obligation des moyen est théoriquement remplis ^ Cependant devant cette panoplie des épreuves et procédures employées le choix devrait être basé sur leur valeur diagnostique, risques relatifs )morbidité-, disponibilité et dépense. #lus tWt le dia diagnostic gnostic correspond  un traitement plus tWt et un meilleur pronostic pour le malade généralement.

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